La promotion de la parité est affirmée de manière forte par la liste AATF Innovation , liste à ce jour conduite par un homme, parce que ce sujet n’est plus une question de mode ou d’action militante, mais bien parce qu’il s’agit d’une évidence qui doit pouvoir trouver une traduction concrète, assumée par les hommes comme par les femmes.
Promouvoir la parité est en effet l’affaire de tous et de chacun, homme et femme, dès lors que la place du professionnel est considérée au regard de ses aptitudes, de ses compétences, de son expériences et non de son sexe.
Si des différences sont encore manifestement trop nombreuses entre les carrières des unes et des autres, c’est de moins en moins souvent (quoi que) du fait du regard que l’on porte sur l’une ou l’autre, que de ce qui a conduit l’individu concerné, du fait de son sexe, à pouvoir ou non accéder à telle ou telle posture. En termes de regards comme de contraintes organisationnelles, la maternité reste d’ailleurs un fait objectif susceptible d’impacter un déroulement de carrière, qui continue de nécessiter des réponses adaptées.
Nous proposons ainsi d’avancer sur deux points : ouvrir le regard de chacun sur la nécessité de la diversité (dans les postes, les groupes de travail, les prises de responsabilité…) en organisant la mixité et lutter contre l’autolimitation des femmes elles-mêmes à prendre des responsabilités.
Si les représentations évoluent et que les organisations s’optimisent, il reste à assurer une veille implacable afin que chacune et chacun puisse occuper naturellement la place qu’il ambitionne, dès lors que son talent et ses capacités le lui autorisent. L’invitation à la mixité systématique, qu’il s’agisse de réflexion, d’organisation ou de responsabilité, doit y contribuer. Il reste à vérifier aussi que les places occupées donnent lieu aux mêmes considérations, aux mêmes perspectives, aux mêmes rétributions, que l’on soit homme ou femme.
La préoccupation des administrateurs de permettre à chacun, selon ses capacités et aspirations, de prétendre aux mêmes responsabilités est donc une préoccupation naturelle et logiquement partagée par tout ceux qui se défendent de ne pas croire à la parité. Et il est vrai que les autres se font assez peu connaitre …
Devenir cadre dirigeant pour une femme, quand bien même elle est mère de famille et partage la vie d’une personne qui mène également une carrière professionnelle exigeante, doit pouvoir devenir aussi simple que de devenir assistant maternel pour un homme, sans que l’on estime que les fonctions de cadres dirigeants se féminisant se déprécient, ni que l’homme qui choisit un métier jusqu’alors exercé exclusivement par des femmes, ne se dévalorise. Ces deux situations existent désormais, mais on peut encore les compter et, de fait, on éprouve encore trop souvent le besoin de les remarquer.
Tant que cela sera le cas, la question de la parité, c'est-à-dire de l’égal accès à des fonctions, des responsabilités, indépendamment de la question du sexe, mais en sachant valoriser les éventuelles différences d’approches et de sensibilité des uns et des autres, restera un enjeu de modernité.
AATF Innovation, en proposant une coprésidence homme/femme - et non un(e) suppléant(e) ou un (e) vice-président(e) – entend ainsi afficher clairement son attachement à porter la question de la parité de manière forte, constructive et moderne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez insérer ici votre commentaire. Merci par avance de votre contribution.